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"Icade est la première entreprise française à avoir déposé des résolutions climat et biodiversité"

Véronique Mercier, membre du Comité exécutif d’Icade en charge des Relations institutionnelles et de la Communication, présente les nombreuses perspectives du groupe en cette année olympique.



2024 est une année importante pour Icade...


Oui, avec plusieurs éléments marquants. Nos 70 ans tout d’abord, puis qu’Icade a été créée en 1954, à la suite à l’appel de l’abbé Pierre, par le directeur général de la Caisse des Dépôts de l’époque, François Bloch- Lainé. Une nouvelle feuille de route stratégique ensuite. En février dernier, notre directeur général, Nicolas Joly, a présenté le nouveau plan stratégique 2024-2028, intitulé ReShapE. Il fait suite à la cession de notre activité Icade Santé, qui suit son cours. L’objectif est de devenir un acteur intégré de la ville autour de nos deux métiers historiques, à savoir la promotion et la Foncière, et de maintenir et renforcer nos engagements RSE pour bâtir, dès aujourd’hui, la ville de 2050. Enfin, le 27 décembre prochain, nous déménagerons notre siège à La Défense, dans un immeuble dont nous sommes propriétaires, la tour Hyfive (ex-tour SCOR). Cette actualité me permet de rappeler l’ancrage d’Icade dans le Grand Paris, avec les parcs d’affaires Paris-Orly-Rungis (Rungis), Pont de Flandre (Paris 19e) et Portes de Paris (Aubervilliers et Saint-Denis), ainsi qu’une forte présence autour de La Défense (Nanterre, Rueil- Malmaison).


Que prévoit le nouveau plan stratégique ReShapE 2024-2028 ?


À court terme, un premier axe consiste à prendre en compte les évolutions du marché, en engageant la reconversion de 14 % de nos actifs de bureaux détenus par la Foncière tertiaire. Cela représente 32 immeubles. Une fois transformés, ces bâtiments peuvent prendre la forme d’un hôtel, comme sur le parc d’affaires de Rungis, ou bien d’un établissement d’enseignement supérieur, comme à La Défense.Un deuxième axe est la diversification de nos actifs en lien avec les besoins actuels que sont la réindustrialisation, les data centers et les résidences étudian- tes. Le troisième axe du plan stratégique, et qui en est l’ambition centrale, c’est d’être l’acteur qui bâtit « la ville de 2050 ». Il s’agit d’une ville plus mixte dans ses fonctions et plus durable. Nous sommes très fiers qu’Icade soit la première entreprise française à avoir fait adopter en assemblée générale cette année à la fois une résolution climat et une résolution biodiversité.


Icade a été l’une des parties prenantes des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et non des moindres, avec la construction du Village des athlètes. En quoi ce projet est-il emblématique du savoir-faire du groupe ?


Avec 13 immeubles entourant une forêt urbaine, le secteur des Quinconces du Village des athlètes, co-investi par la Caisse des Dépôts, CDC Habitat et Icade, est un démonstrateur à la taille du quartier de ce que peut être la ville de 2050. Par rapport à un chantier classique, l’impact carbone a été divisé par deux. Six appréciations techniques d’expérimentation (ATEx) sont venues souligner le caractère innovant du projet. Je parlerais même d’innovation de rupture à propos d’un immeuble de 26 logements qui recycle à 60 % les eaux usées. Cette réalisation pourrait conduire à faire évoluer la réglementation. Nous sommes en train d’y travailler avec l’Agence régionale de santé Île-de-France.

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