LE COMMERCE EXTÉRIEUR OCCUPE UNE PLACE À PART EN FRANCE : SOURCE DE CROISSANCE ET DE PROSPÉRITÉ, IL EST AUSSI LA VITRINE DE L’EXCELLENCE DE NOS SAVOIR-FAIRE. IL CONTRIBUE PAR LÀ AU RAYONNEMENT DE NOTRE PAYS À L’ÉTRANGER, À LA VALORISATION DE NOTRE CULTURE ET DE NOTRE MODE DE VIE.
La richesse qui naît de ces échanges m’a toujours intéressée. Ancien entrepreneur dans l’import-export, conseiller au commerce extérieur depuis 2013, c’est naturellement que j’ai souhaité poursuivre cet engagement dans le cadre de mon mandat de député.
Cet investissement s’est d’abord traduit par mon rôle de représentant de l’Assemblée nationale à l’OMC ainsi que par celui de rapporteur sur le volet Commerce extérieur du projet de loi finances, que j’ai exercé de 2017 à 2020.
Je suis honoré que certaines des propositions alors formulées aient été reprises et mises en oeuvre par le Gouvernement. Je pense par exemple à la création de la Team France Export, à l’exploitation des opportunités offertes par les marchés asiatiques ainsi qu’à la création d’un ministère dédié à ces enjeux.
Ces évolutions sont impératives au regard de la période de profondes mutations que nous traversons :alors que notre déficit commercial avait reflué à 59 milliards d’euros en 2019 et que le nombre de nos entreprises exportatrices dépassait début 2020 les 129 000, au plus haut depuis dix-neuf ans, la pandémie de Covid-19 est venue percuter de plein fouet cette dynamique.
Et cette situation est d’autant plus préoccupante que le commerce mondial post-pandémie sera radicalement différent de celui d’avant : les États, conscients de l’impérieuse nécessité de renforcer leur autonomie stratégique, réorientent leurs échanges en conséquence.
Si la France a su déployer les mesures indispensables à la protection des entreprises et du pouvoir d’achat de nos concitoyens, ce constat nous oblige cependant à nous dépasser, à nous réinventer.
Je plaide notamment pour l’identification rapide des couples pays-secteurs les plus porteurs et pour la mise en œuvre d’une véritable stratégie française et européenne à l’export. Il est également impératif d’investir massivement dans les technologies d’avenir ainsi que de poursuivre les baisses d’impôts et de coûts de production.
Ces défis, la France, pays le plus attractif d’Europe depuis deux ans, a tous les atouts pour les relever. J’y prends toute ma part, notamment en qualité d’administrateur de Business France. Mais plus que jamais, nous avons besoin de la mobilisation de nos acteurs économiques, au premier rang desquels ceux du Grand Paris, première métropole économique d’Europe et véritable moteur de notre pays.
Il nous faut à présent penser stratégique, jouer collectif et tirer parti de la recomposition inédite que nous vivons. Ce n’est que grâce à cela que nous parviendrons à faire de la France un champion à l’export.
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